jeudi 27 juin 2013

Compte Rendu : Nice 2013

Vivre sans espoir, c'est cesser de vivre
Fiodor Dostoïevski



Je suis arrivé à Nice le Jeudi soir. J'ai eu la chance d'être hébergé par un triathlète que j'avais rencontré à travers le forum OnlineTri. J'ai passé une très bonne soirée, loin du stress de l'épreuve, à une vingtaine de kilomètre de Nice. Accueilli comme un roi, ma pasta party à moi se composera d'un poulet entier et d'un bon plat de nouilles. Je dormirais comme un bébé et le réveil a des airs de vacances : un balcon qui offre une vue sur tout Nice et quelques petits accords de guitare pour se détendre. Reste encore une journée, tout va bien.

Je rejoins mas famille qui arrive de Normandie pour assister à l’événement. Après une rapide installation dans une superbe villa près des arènes de Cimiez, il est temps d'aller enregistrer son vélo pour le lendemain. J'y descend avec mon père et, là, première joie, je peux rencontrer Thierry Sourbier, le créateur du site OnlineTri et photographe émérite de tous les événements triathlètiques de France et de Navarre ! (Au passage, je le remercie énormément : on peut voir que les plus belles photos de l'article sont le fruit de son talent !). Je rencontre aussi quelques triathlètes qui me fournissent les derniers conseils, notamment Matthieu qui me donne un dernier coup de fouet avant le jour J ! Le dépose-vélo se passe bien. Sur les photos, j'ai l'air d'avoir le sourire. Tout va bien.


Retour à la maison pour une dernière nuit de sommeil. Par chance (et parce que je l'avais aussi un peu préparé), ma dernière lecture du soir se terminera sur mon passage préféré d'un de mes livres préférés. L'appel de Theoden à ses cavalier dans le Retour du roi : "Courrez à la ruine et à la fin du monde !!" Je m'endormirais très serein sur les coups de 22H00... Une belle chance car le lendemain, tout le monde s'inquiète de n'avoir quasiment pas dormi. Le réveil à 3h45 reste tout de même difficile ! J'avale la moitié de mon gatosport très tranquillement, coupé avec un petit verre de jus d'orange pour le coup de fouet. Il est 04h20, nous partons de la location pour rejoindre la promenade des anglais. Mon père et ma demi-soeur m'accompagne. Dans la voiture, la musique de Rocky est mise à fond histoire de se donner encore un peu d'espoir !
Moment magique à mon arrivée sur le Parc-Vélo. Il est 05h00 du matin et débarquent ma copine accompagnée de 3 de mes meilleurs amis qui ont fait le voyage de nuit depuis Lyon pour rejoindre mon départ. Grosse surprise !! Je n'avais aucune idée qu'ils allaient venir m'encourager : le coup de boost ultime pour démarrer la journée. C'est à ce moment là que sera prise la photo avec la banderole Pain is temporary. Magique, génial, irréel !

Les émotions passées, il faut se préparer... Je commence par gonfler mes pneus. Anecdote amusante : après avoir presque fini mon labeur, un gars me dit "Heu... C'est mon vélo que t'es en train de gonfler là !" J'ai la tête tellement dans la lune que j'aurais pu me faire les 3000 vélos sans me rendre compte que je ne m'occupais pas du mien ! Une fois le travail fait, petit passage par les toilettes après une longue attente dans la queue. Quelques triathlètes viennent me souhaiter bonne chance, me connaissant grâce à ce blog et, surtout, à travers le forum OnlineTri. J'enfile ma combinaison et me dirige vers la plage. J'y aperçois mon beau-père qui prendra une photo du look de nageur intégral. On remarquera que j'ai encore le sourire à ce moment-là !! Cela ne va plus durer très longtemps ! Une fois sur la plage, l'ambiance devient électrique. Avec les milliers de spectateurs, impossible de distinguer aucun visage familier. Je me concentre sur ma course en allant nager quelques crawl 10 minutes avant le départ. L'eau est chaude, c'est très agréable. 

Quand la musique se lance à fond, il faut bien dire qu'il est difficile de rester stoïque. C'est le "I gotta a feeling" à fond, suivi du dernier Will i am. Pas des trucs que j'adore mais excessivement motivant à 06h30 du mat quand il faut aller se taper 3,8 bornes dans la mer ! Je lève les bras, applaudis, crie ma bonne humeur. Je tente de comprendre quelque chose au parcours bouées mais abandonne lâchement tellement la pression monte. Je me contenterais de suivre les gens autours de moi. Le départ des pros est donné 5 minutes avant nous. L'attente est longue... Mais 3,2,1 : GO GO GO  !!! Et c'est parti !!!


Pour les non-connaisseurs, je vous le précise tout de suite : Sur IronMan (et triathlon en général), la première épreuve combine deux sport : Natation libre et boxe. Dans cette marée de 2800 personnes, on passe plus d'une heure à se prendre des droites de tous les côtés. Pas de quartiers : on se fait même nager sur soi lorsqu'on a le malheur de ralentir un peu trop !! Je me suis mis dans le sas "+ de 1h25" même si je sais que je vaux mieux que ça. On me l'avais conseillé afin d'éviter quelques coups. Dans l'eau, je ne distingue aucune bouée, je n'ai absolument aucune idée de là où je me trouve. Je nage et c'est tout. Pour moi, impossible de me rendre compte si j'ai parcouru 1km ou 2km, d'avoir une idée de mon temps. Bref, je suis dans le flou. Point positif, je distingue pas mal de filles autours de moi, ce qui est plutôt bon signe dans le monde du triathlon sur la partie Natation. Après 2,5 km a lieu une sortie à l'australienne devant le public avant de replonger pour 1,5 km. J'ai mal aux yeux avec mes lunettes... Je cours et embrasse ma soeur, pas le temps de regarder le chrono !!! Sur cette deuxième portion, les choses vont un peu mieux. Il y aura quand même pas mal de courant sur toute la natation mais j'ai l'impression d'avancer quand même. Par contre, toute l'eau salée qu'on se boit en si peu de temps... Ouch !!!
Je sors de l'eau assez frais, sans avoir trop forcé sur les bras. Je me sens bien mais je crains pour mon temps. Je cours tout en enlevant ma combinaison et passe sous le porche du chrono, et là 1ère énorme surprise de la journée : 1h05 d'épreuve !! Je n'aurais jamais imaginé faire un temps aussi bon !! Même dans mes projections les plus optimistes, je ne descendais pas si bas.. Me voilà boosté pour la suite !!

Passage en zone de transition pour le changement intégral. J'y embrasse ma famille... L'émotion monte mais il faut courir pour rejoindre son vélo et commencer la partie la plus crainte du parcours !! Je n'ai jamais fais de montagne, jamais vu un col de près et je n'ai donc aucune idée de ma réussite ou mon échec sur ses 180 bornes de vélo avec des 1800 mètres de dénivelés !! Pusqu'il faut y aller, allons-y !


Les premier 20 bornes sur le plat se passent bien même si je me fais littéralement doubler par tout le monde ! Je ne suis pas très puissant à vélo, je l'ai toujours su, et j'ai misé sur un temps très modeste de 07h00 afin de boucler cette partie de l'épreuve. Me faire passer par tout le monde reste un peu déprimant, jusqu'au moment où nous arrivons à la première grosse côte : une montée à 10%. Et là, grosse surprise : sur à peine 1 km, je remonte une centaine de concurrent sans me griller du tout !
Ensuite, je me fais dépasser de partout !! Pas grave... Je ne vise pas le classement de toutes manières. A partir de là, je vais souvent regarder mon compteur. Je sais que le col de l'Ecre commence au km 50. J'attendrais donc cette échéance avec beaucoup d'appréhension. Le temps passe très vite et j'arrive enfin en vas d'une côte annoncé qui devra durer 20 km !! Du jamais vu pour moi. Encore une fois, je me surprend très positivement car c'est là que je vais redoubler pas mal de monde. Il faut croire, définitivement, que mon petit gabarit me donne un bel avantage en montée. Même si je suis faible sur le vélo, au moins j'ai ça pour moi !
J'arrive en haut du col de l'ecre un peu entamé quand même, mais pas démonté non plus. Petite déception car je réalise que mon sac de ravitaillement personnel n'est pas là-haut, comme prévu. Pas de sandwich à la confiture pour moi, donc ! Pas grave, je continuerais de m'envoyer les barres énergétiques distribués par les bénévoles. Cela me convient très bien, donc pas de raison de s'inquiéter. Je continue ma route pour les 110 bornes restantes qui se dérouleront, dans l'ensemble, assez bien. J'avais mal anticipé quelques grosses autres côtés (notamment au km 110, elle me prend par surprise et me fait assez mal !) mais je roule à mon rythme sans stresser outre mesure. Les paysages sont vraiment magnifiques. L'arrière-pays niçois en vélo est un bonheur incroyable. Les athlètes avec qui je parle me confient tous redouter le marathon qui se rapproche. Pour ma part, je l'attends avec impatience. C'est bien celle des 3 épreuves que je redoute le moins. Dans ma tête je me suis toujours dis : "Si tu arrives à poser le vélo, tu finiras ton épreuve, quoi qu'il arrive !"
Au km 140, je croise mon père sur le bord de la route qui crie comme un fou ! Un bon coup de motivation pour finir le parcours. Pas le temps de m'arrêter pour l'embrasser mais le cœur y est ! De même, quelques 10zaines de km plus tard, c'est ma team support lyonnaise qui m'encouragera avant que je redescende sur Nice. Que du bonheur, encore une fois !

L'arrivée sur la promenade des anglais est un peu déprimante. Alors qu'on est encore sur le vélo, on voit que des centaines de personnes ont déjà attaquées leur marathon. Pas grave : "à chacun son rythme  !" Je pose mon vélo et fais une transition de papy en 7 minutes.. Une fillette de 8 ans, tout au plus, me tartouille de crème solaire ne me criant "Allez monsieur !! Allez !!" Je suis déjà au bord des larmes. Mais il n'est pas encore temps de se laisser aller. Pour vous donner mon sentiment à ce moment là, je fais un bref retour sur le chrono. Quand je me suis lancé dans l'aventure, en Octobre dernier, je voulais juste finir mon IronMan dans les temps limites. Au fur et à mesure de l'entraînement, je me suis toujours un peu monté mes ambitions. Arrivé à Nice, je m'étais dis que cela était jouable en 13 heures, si tout se passait très bien. Mais, soyons clair, même le finir en moins de 15, voire 16 heures aurait fait de moi le plus heureux des hommes. Or... Au moment où je dépose mon vélo, l'horloge affiche 08h00. J'ai pris 06h40 sur le vélo. Un rapide calcul dans ma tête et je me dis que les 13 heures sont jouables. Sur mon marathon en septembre dernier, j'avais fais 04h09. Je me dis qu'en gérant bien, je peux aujourd'hui le courir en 5h et faire le "Sub 13", comme on dit.



Je me lance donc avec de belles idées en tête. Et là... C'est magique. Je cours à 12 kmh sans ressentir de fatigue particulière. Bref, je cours bien plus vite que prévu et tout à l'air de bien se passer. Je crois, très sincérement, que cela est dû à l'ambiance si particulière sur le marathon final. Comprenez-moi bien... Le marathon est composé d'une ligne droite de 5 km que l'on fait en aller et retour 8 fois. Le public, massé par milliers auprès des barrières, passe sont temps à nous encourager avec ferveur. De plus, on croise constamment les autres athlètes sur toute la durée des 42 km restants !
Maintenant, laissez-moi vous résumer la situation en 3 temps. D'abord, le plus important, ma famille et mes amis qui avaient d'immenses banderoles et qui criaient mon nom à chaque passage. Ils avaient presque l'air encore plus épuisés que moi. Mon père au bord des larmes à chaque passage, ma copine qui me crie que je suis le plus beau, mes amis qui m'envoient tout leur amour dans la face, ma mère qui a une banderole "Henri, mon fils chéri", ma petite sœur qui me crie que je suis son héro... Bref, comment peut-on une seule seconde ne pas se dire qu'il faut continuer dans des conditions pareilles ?
Ensuite, le nombre impressionnat de gens qui me connaissaient de par ce blog ou par le forum OnlineTri et qui me disaient qu'il m'avaient suivi et que c'était "grand" ce que j'étais en train de faire... Pfiou, les gars !! Trop de pression sur mes épaules là !! Mais pareil, énormément d'amour qui m'arrive en pleine face, c'est juste génial !
Enfin, je dois être le seul candidat avec du poil sur tout l'IronMan.. Alors on me reconnaît facilement. Rapidement, le public s'est mis à crier "Cours forrest, cours !" à chacun de mes passages. Par chance, j'aime beaucoup ce film, ce qui m'a permis de rêver un peu pendant le marathon à cette image du coureur barbu !

Le premier semi se passe très bien, à 12 kmh de moyenne ! Je suis largement au dessus de mes prévisions !! Je cours mieux que lors de mon marathon sec à Lyon. Tout semble aller pour le mieux. Et là... Après quelques rencontres marquantes (notamment pakinator, un fou qui a fait l'épreuve en vélo-bleu, l'équivalent des vélib à nice !) je comprends que je peux faire mon épreuve en 12 heures. Dans le petit monde du triathlon, 12 heures sur un IronMan est déjà une belle réussite. Pas le record mondial, hein, mais un résultat donc on peut être bien content. D'autant plus quand c'est le premier. Cela ne m'avait jamais effleuré l'esprit.. Que je pouvais faire 12 heures. Or, le chrono semble optimiste. Il me reste un peu plus de 2 heures pour faire mes 21 kms restantes. Cela me semble jouable.

Maintenant, je vais vous dire quelque chose. Pendant toute la course, depuis 06h30 du matin, j'ai gardé un grand sourire sur toute l'épreuve. Tant que j'avais du souffle pour le faire, je remerciais tous les gens présents. J'étais heureux et je voulais le communiquer, je voulais le partager. Là, il était 16h30 environ. J'avais deux heures devant moi pour réaliser l'impensable à mes yeux : faire 12 heures. Pour ceux qui ont suivi, mon histoire personnelle a été marqué par une action fantastique engagé par des triathlètes du coeur sur le forum OnlineTri. Ils m'ont offert, monté, et peint un magnifique vélo. Je savais, à ce moment là, qu'un post spécifique devait tourner à 100% sur le forum, scrutant tous les temps de passage de gars engagés sur Nice. Et je savais que, tout particulièrement, ils allaient commencer à s'emballer en voyant mes temps intermédiaires. A partir de ce moment là, j'ai pensé à eux comme jamais. Ma famillle, mes amis... Pour eux, le chrono ne leur parle pas vraiment. Mais sur le forum, je savais que leur offrir un 12h était le plus beau cadeau que je pouvais leur faire. Je voulais qu'ils soient non pas fiers de moi, mais tout simplement heureux, je voulais qu'ils vibrent avec moi. Et sur internet était actualisé, tous les 5 km, mon temps de passage en direct. Alors, sur les derniers 21 km, plus aucun sourire sur mon visage, juste cette pensée : "Bats-toi ! Bats-toi pour les gens qui ont cru en toi !!" Et là je suis rentré dans une course contre moi-même.

Du 30ème au 40ème km, tout allait encore à peu près bien. Enfin, bien sur, tout cela est relatif !! On a déjà 10 heures d'épreuves à haute intensité derrière soi. Mais c'est surtout sur les 10 derniers kilomètres que mon chemin de croix à commencé ! L'horloge avançait. Il me restait 1 heure pour parcourir 10 km. Je pouvais le faire, je devais le faire ! Et j'ai couru. Dans la douleur extrême, j'ai couru. Je ne pense pas avoir autant souffert physiquement de ma vie  que pendant les 5 derniers km du marathon. Mais il fallait courir, encore courir.
Et cette arrivée qui se dessine à l'horizon. A 1 km de la fin, je recroise Thierry Sourbier qui partagera mon bonheur jusqu'à l'arrivé. Avec ses 10 kg de matériel sur le dos, il me prendra en photo jusqu'au bout. Il me dira : "Alors, ca y est, tu vas être finisher !". Je lui expulse mes derniers souffles : "Je vais le faire..." Et me voilà rentré sur la ligne d'arrivé. Les gens sont fous, ca hurle de partout. Toute ma famille et mes amis sont là. Je prend le temps de m'arrêter pour les serrer dans mes bras. Le moment est magique, je vais m'effondrer. Ma petite soeur me rejoint sur le tapis final... Je sprint jusqu'à l'arrivé. Un coup d'oeil à l’horloge avant de passer sous le porche : 11H47.

Je franchis la ligne. Je hurle de joie. Je suis en transe. Je m'effondre quelques mètres plus loin. Parfois, la vie est tellement belle. Merci à vous tous, je vous aime tous. Vous m'avez donné tellement d'amour sur cette épreuve. J'ai couru pour vous... Mais surtout, j'ai couru grâce à vous.

ANYTHING IS POSSIBLE 





Ps : Si certains d'entre vous ont quelques photos à me faire passer, je vous laisse me mettre votre mail dans les commentaires. Je n'ai que peu d'image, au final, de cette journée fantastique. Merci d'avance.





13 commentaires:

  1. Bravo Bravo bravo et bravo....

    Tu m'as fait vibrer. Ce fut un plaisir de t'accompagner pendant quelques kilomètres et une grosse émotion de te voir sur la finishline.

    J'ai 42ans, tu n'en as presque que la moitié mais tu seras mon guide sur les 2 années à venir. Tu as conforté mon envie de le faire et surtout mon espoir d'en être capable.

    Bravo Bravo Bravo et bravo

    Chris
    PS : j'ai quelques photos envoie moi ton mail sur christophe.delan@gmail.com

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  2. Félicitations en te lisant tu m'as fait chialer comme un gamin tellement c'est beau ce que tu as fait: maintenant c'est sur je dois moi aussi faire un ironman.
    Congratulations you are an ironman!

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  3. Salut Mister finisher IRON MAN, te lire après ta préparation de fou m'a donné plus que les larmes aux yeux, je connais les sacrifices, le courage..... toutes les qualités dont rue as dû faire preuve et lire ton récit de ce jour qui restera gravé a jamais dans ta mémoire, que de frissons !!!!!!!! BRAVO !!!!!!!!!!!!! L'équipage de skiffy!!!! Au fait, tout a fait autre chose, nous sommes preneurs pour lire ton livre sur le "groupe". Chouette groupe que nous avons formé!!!!!!!!

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  4. C’est grâce à certaines personnes comme toi que les gens trouvent de l’espoir et réalisent leur rêve !
    Le récit est magnifique, la performance est très belle !
    Bravo à toi champion !

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  5. Bon, j'ai déjà dit bravo, merci, déjà chialé... What else ?...
    A bientôt mec, fier de toi !

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  6. Suis un peu tombe sur ton blog par hasard (bon ok, onlinetri -> ...), et la je me suis dit "putain c'est lui!"
    Premier apercu intrigue au col de l'ecre, puis les tours cap sur la prom'.
    Franchement, un enorme BRAVO! Si j'avais lu ton histoire avant, il y aurait surement eu encore plus de barouf a tous tes passages!

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  7. Hey Henri,

    pas eu de nouvelles de toi, j'ai quelques images de toi sur l'IM avant la natation et lors du dépose au Bike park.

    Envoie moi un mail pour qu'on garde contact, guillaume@sebchaigneau.com

    Tu as bien récuperé?

    Bis

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  8. Roh la la moi aussi j'ai les larmes aux yeux.
    J'aurais vraiment trop aimé être là.
    BRAVO (encore)

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  9. Vouloir faire un IronMan, c'est déjà un sacré défi!

    Mais se lancer comme défi l'IM Nice (y a plus "simple" comme IM),
    y parvenir en 1 année (au lieu de 2, ce qui était déjà ambitieux), en cumulant études, partiels, job étudiant, et les heures d'entraînements que cet exploit nécessite,
    ça doit laisser peu de temps pour se raser (ou pas) :-)
    et réaliser un chrono de 11h47 c'est carrément M-O-N-S-T-R-U-E-U-X

    Je vous ai découvert en lisant TriMag N°51. Une recherche sur Internet, et je tombe sur votre blog que j'ai lu d'une traite! Un régal, une sacré aventure et un bel exemple dont j'espère un jour m'inspirer.
    Pourriez-vous m'envoyer votre plan d'entrainement? Je n'ai pas la prétention d'arriver au même résultat, mais un jour je me lancerai sur ce format!
    Mon adresse mail: beny_200@hotmail.com

    Alors 226* Bravo! Et Merci par avance.
    Un triathlète débutant

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    1. Merci beaucoup :)

      Je te contacte par mail pour discuter de tout ça !

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  10. Salut Henri,

    Je suis l'auteur du message du 1er août, on pourrait échanger par mail ou se parler prochainement?
    Je vais me lancer finalement plus tôt dans cette aventure! :-)
    Merci d'avance,

    Benjamin

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    1. Edit : il semble qu'il y ait un gros cafouillage dans mes réponses. En fait je t'envoie des mails depuis ma boite mais je viens de comprendre qu'il s'envoyait "dans le vent" à Anonynme@noreply ect... quand je répondais aux comm.

      Jsuis vraiment désolé, tu as du me prendre pour un con qui n'en avait rien à faire ... Voilà mon adresse mail du coup : Archibald.clement@gmail.com

      J'attendais tes réponses mais je comprends maintenant l'erreur.

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  11. Salut ...
    Je viens de lire tous ton blog, à l'ancienne sur papier. Ce fut un véritable plaisir! Merci!
    Quelle fraîcheur, quelle bonne humeur, quelle émotion!!
    Bravo pour ton Ironman!! Félicitations!
    Tu as partagé cette aventure avec tes proches de la plus belle des manières. Je me suis beaucoup retrouvé dans tes écrits ça je n'envisage pas l'effort sportif sans partage. Moi aussi, j'ai un rêve d'Ironman mais je vais devoir être patient car je ne peux augmenter mon volume horaire que progressivement.
    Mais, je vais m'inspirer de ton histoire pour continuer à croire en mes rêves.
    Merci et bonne route

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