samedi 8 juin 2013

One more time ! (We're gonna celebrate)

Rien n'est définitif avant la fin
Simon tripnaux




1er Tri, etcetera...
Dimanche 2 Juin, premier triathlon de ma vie dans la commune de Fains. Pour les distances, je me suis lancé sur du M : 1500m Natation / 45 km de vélo / 10 km de course à pied. Autant dire le quart de ce qui m'attend dans 2 semaines. Faisons donc le traditionnel CR (Compte-rendu), comme disent les habitués du triple-effort.

Arrivé sur place environ deux heures avant le départ, je brûle d'envie de me tâter à mon premier essai. Beaucoup de stress aussi. Énormément de stress. J'enfile ma combinaison de natation 20 minutes avant le départ. Je tourne en rond dans le parc à vélo. A l'heure du briefing, la tension monte. Il faut assumer, il faut se jeter dans l'eau du lac. Une eau à 16 degrès. Etrange sensation que de porter une combinaison : on a absolument pas froid au corps mais notre tête est littéralement gelé.
Le sifflet sonne le départ et, dans le même temps, mes lunettes de natation explosent. Pression supplémentaire. Je fais un noeud à l'élastique, priant pour que ma solution de fortune tienne le coup. Ce jour là, Dieu devait écouter puisque pas une goutte d'eau n'est passé ! Quoi qu'il en soit, avec le froid et le stress, mon premier 500 mètre est une catastrophe. A court de respiration, je ne mets pas la tête sous l'eau une seule fois !! Un crawl d'enfant... 
Avant la nat
Après la nat
Heureusement, je me ressaisis lors de la première sortie à l'australienne. Le kilomètre suivant passera très bien. Même si on a qu'une hâte : monter sur le vélo, retrouver de l'air, respirer. Mon temps est correct, je passe l'épreuve en 25 minutes et passe 3 minutes en zone de transition. C'est qu'il m'en faut du temps pour passer par les toilettes et me changer intégralement. Sur les 200 participants, je serais le seul à faire le grand show : strip intégral devant une foule en délire. Des photos compromettantes existent : nu comme un vers, je me prélasse un peu avant de monter sur le vélo. Au final, je sors du parc à Vélo à la 65ème place (sur 200). Je ne le sas pas encore à ce moment là, mais je vois bien un bon paquet de nageurs encore dans l'eau, cela me rassure.

Bien, il faut maintenant rouler ! Et quelle bonne surprise d'avoir de bonnes jambes. Il faut savoir que le triathlon est, par son format, avant tout un sport de cycliste. C'est là qu'on gagnera (ou perdra) proportionnellement le plus de temps. Or le vélo, c'est vraiment mon point faible. Comme prévu, je me fais donc bien gratter par quelques fusées : Casques profilés, vélo à 10 000 euros et... Jambes en acier trempés !! Pas grave, j'arrive quand même à garder une bonne moyenne sur l'ensemble du parcours : 32,5 kmh. Et puis, je reste bien appuyé sur mon prolongateur, comme un vrai triathlète. Bref, je réussis à tout ce que j'échoue à faire en entraînement. L'émulation de la course, ça joue vraiment.


Je finis mon vélo en 1h30 environ (plus le temps exact en tête) et il est temps de partir sur une course à pied dont tout le monde parle depuis ce midi. En effet, la particularité de ce tri est qu'il donne aux concurrents le plaisir de monter une très (très) longue côté bien raide. 
En posant le vélo, j'ai de très bonnes sensations. Le temps de mettre ma montre pour m'indiquer ma vitesse : Woow, 14 kmh... Une vitesse à laquelle je ne cours jamais ! Tant que ca va, je me dis que je vais continuer. J'annonce à mon beau-père, venu m'accompagner, que je le sens bien. Et effectivement, malgré la pente, je garde la même moyenne. Au final, je suis à 13,84 kmh de moyenne sur les 10 km, ce qui est cool. Je finis ma course à pied en 42 minutes avec le 30eme temps sur cette partie.




Temps total : 2H38. 
Impression : Du bonheur !

Point positif : 
 - Bon temps en natation malgré mes premiers 500 mètres ratées. Je revois mes ambitions pour Nice à la hausse.
- Course à pied comme un lièvre. Mais là, ça ne change rien pour Nice où je n'aurais pas cet état de fraîcheur qui me permettra de courir vite. J'assurais avec un petit 10,5 kmh... Je rêve d'un marathon en 4h.

Point négatif :
- Beaucoup trop de stress en début de course.
- Malgré un entrainement hebdomadaire très axé sur le vélo, j'ai quand même beaucoup de mal à avoir un niveau correct par rapport à ce que donnent les triathlètes. Ça va faire mal à Nice.


Et sinon, pour Nice : 
Henri Clément, Dossard n°261

This is the end... This is the end, my friend !

3 commentaires:

  1. Y'a plus qu'à pas se laisser bouffer par l'évenement au départ. Keep cool et ça va le faire.
    Je sais pas où je serai à Nice, normalement sur des ravitos, mais je ferais gaffe à pas te rater pour t'encourager un peu.
    @ bientôt

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  2. Salut Henri,
    tout l'équipage te suit depuis le début de ton aventure....pour le stress, un peu de yoga ou sophro avant Nice peut te faire du bien, on sera avec toi !!! impatients de voir le résultat...Lorsque cela fera très mal, pense au bonheur de la ligue d'arrivée et de l'exploit accompli....
    Bise
    Tiphaine, Ikhlef, Donatien et Dorian CAEN

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  3. génial ton site
    c'est bizarre mais hier quand je suis passé à ta hauteur avec ma moto d'escorte bleu G....., j'ai été très surpris par ton look assez atypique et si différent des autres triathlètes !!!

    en tout cas bravo pour ton exploit inhumain

    et du coup, je réfléchis de plus en plus à le faire un jour à mon tour, mais c'est pas gagné...
    à bientôt peut être un jour sur Nice

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