jeudi 27 juin 2013

Compte Rendu : Nice 2013

Vivre sans espoir, c'est cesser de vivre
Fiodor Dostoïevski



Je suis arrivé à Nice le Jeudi soir. J'ai eu la chance d'être hébergé par un triathlète que j'avais rencontré à travers le forum OnlineTri. J'ai passé une très bonne soirée, loin du stress de l'épreuve, à une vingtaine de kilomètre de Nice. Accueilli comme un roi, ma pasta party à moi se composera d'un poulet entier et d'un bon plat de nouilles. Je dormirais comme un bébé et le réveil a des airs de vacances : un balcon qui offre une vue sur tout Nice et quelques petits accords de guitare pour se détendre. Reste encore une journée, tout va bien.

Je rejoins mas famille qui arrive de Normandie pour assister à l’événement. Après une rapide installation dans une superbe villa près des arènes de Cimiez, il est temps d'aller enregistrer son vélo pour le lendemain. J'y descend avec mon père et, là, première joie, je peux rencontrer Thierry Sourbier, le créateur du site OnlineTri et photographe émérite de tous les événements triathlètiques de France et de Navarre ! (Au passage, je le remercie énormément : on peut voir que les plus belles photos de l'article sont le fruit de son talent !). Je rencontre aussi quelques triathlètes qui me fournissent les derniers conseils, notamment Matthieu qui me donne un dernier coup de fouet avant le jour J ! Le dépose-vélo se passe bien. Sur les photos, j'ai l'air d'avoir le sourire. Tout va bien.


Retour à la maison pour une dernière nuit de sommeil. Par chance (et parce que je l'avais aussi un peu préparé), ma dernière lecture du soir se terminera sur mon passage préféré d'un de mes livres préférés. L'appel de Theoden à ses cavalier dans le Retour du roi : "Courrez à la ruine et à la fin du monde !!" Je m'endormirais très serein sur les coups de 22H00... Une belle chance car le lendemain, tout le monde s'inquiète de n'avoir quasiment pas dormi. Le réveil à 3h45 reste tout de même difficile ! J'avale la moitié de mon gatosport très tranquillement, coupé avec un petit verre de jus d'orange pour le coup de fouet. Il est 04h20, nous partons de la location pour rejoindre la promenade des anglais. Mon père et ma demi-soeur m'accompagne. Dans la voiture, la musique de Rocky est mise à fond histoire de se donner encore un peu d'espoir !
Moment magique à mon arrivée sur le Parc-Vélo. Il est 05h00 du matin et débarquent ma copine accompagnée de 3 de mes meilleurs amis qui ont fait le voyage de nuit depuis Lyon pour rejoindre mon départ. Grosse surprise !! Je n'avais aucune idée qu'ils allaient venir m'encourager : le coup de boost ultime pour démarrer la journée. C'est à ce moment là que sera prise la photo avec la banderole Pain is temporary. Magique, génial, irréel !

Les émotions passées, il faut se préparer... Je commence par gonfler mes pneus. Anecdote amusante : après avoir presque fini mon labeur, un gars me dit "Heu... C'est mon vélo que t'es en train de gonfler là !" J'ai la tête tellement dans la lune que j'aurais pu me faire les 3000 vélos sans me rendre compte que je ne m'occupais pas du mien ! Une fois le travail fait, petit passage par les toilettes après une longue attente dans la queue. Quelques triathlètes viennent me souhaiter bonne chance, me connaissant grâce à ce blog et, surtout, à travers le forum OnlineTri. J'enfile ma combinaison et me dirige vers la plage. J'y aperçois mon beau-père qui prendra une photo du look de nageur intégral. On remarquera que j'ai encore le sourire à ce moment-là !! Cela ne va plus durer très longtemps ! Une fois sur la plage, l'ambiance devient électrique. Avec les milliers de spectateurs, impossible de distinguer aucun visage familier. Je me concentre sur ma course en allant nager quelques crawl 10 minutes avant le départ. L'eau est chaude, c'est très agréable. 

Quand la musique se lance à fond, il faut bien dire qu'il est difficile de rester stoïque. C'est le "I gotta a feeling" à fond, suivi du dernier Will i am. Pas des trucs que j'adore mais excessivement motivant à 06h30 du mat quand il faut aller se taper 3,8 bornes dans la mer ! Je lève les bras, applaudis, crie ma bonne humeur. Je tente de comprendre quelque chose au parcours bouées mais abandonne lâchement tellement la pression monte. Je me contenterais de suivre les gens autours de moi. Le départ des pros est donné 5 minutes avant nous. L'attente est longue... Mais 3,2,1 : GO GO GO  !!! Et c'est parti !!!


Pour les non-connaisseurs, je vous le précise tout de suite : Sur IronMan (et triathlon en général), la première épreuve combine deux sport : Natation libre et boxe. Dans cette marée de 2800 personnes, on passe plus d'une heure à se prendre des droites de tous les côtés. Pas de quartiers : on se fait même nager sur soi lorsqu'on a le malheur de ralentir un peu trop !! Je me suis mis dans le sas "+ de 1h25" même si je sais que je vaux mieux que ça. On me l'avais conseillé afin d'éviter quelques coups. Dans l'eau, je ne distingue aucune bouée, je n'ai absolument aucune idée de là où je me trouve. Je nage et c'est tout. Pour moi, impossible de me rendre compte si j'ai parcouru 1km ou 2km, d'avoir une idée de mon temps. Bref, je suis dans le flou. Point positif, je distingue pas mal de filles autours de moi, ce qui est plutôt bon signe dans le monde du triathlon sur la partie Natation. Après 2,5 km a lieu une sortie à l'australienne devant le public avant de replonger pour 1,5 km. J'ai mal aux yeux avec mes lunettes... Je cours et embrasse ma soeur, pas le temps de regarder le chrono !!! Sur cette deuxième portion, les choses vont un peu mieux. Il y aura quand même pas mal de courant sur toute la natation mais j'ai l'impression d'avancer quand même. Par contre, toute l'eau salée qu'on se boit en si peu de temps... Ouch !!!
Je sors de l'eau assez frais, sans avoir trop forcé sur les bras. Je me sens bien mais je crains pour mon temps. Je cours tout en enlevant ma combinaison et passe sous le porche du chrono, et là 1ère énorme surprise de la journée : 1h05 d'épreuve !! Je n'aurais jamais imaginé faire un temps aussi bon !! Même dans mes projections les plus optimistes, je ne descendais pas si bas.. Me voilà boosté pour la suite !!

Passage en zone de transition pour le changement intégral. J'y embrasse ma famille... L'émotion monte mais il faut courir pour rejoindre son vélo et commencer la partie la plus crainte du parcours !! Je n'ai jamais fais de montagne, jamais vu un col de près et je n'ai donc aucune idée de ma réussite ou mon échec sur ses 180 bornes de vélo avec des 1800 mètres de dénivelés !! Pusqu'il faut y aller, allons-y !


Les premier 20 bornes sur le plat se passent bien même si je me fais littéralement doubler par tout le monde ! Je ne suis pas très puissant à vélo, je l'ai toujours su, et j'ai misé sur un temps très modeste de 07h00 afin de boucler cette partie de l'épreuve. Me faire passer par tout le monde reste un peu déprimant, jusqu'au moment où nous arrivons à la première grosse côte : une montée à 10%. Et là, grosse surprise : sur à peine 1 km, je remonte une centaine de concurrent sans me griller du tout !
Ensuite, je me fais dépasser de partout !! Pas grave... Je ne vise pas le classement de toutes manières. A partir de là, je vais souvent regarder mon compteur. Je sais que le col de l'Ecre commence au km 50. J'attendrais donc cette échéance avec beaucoup d'appréhension. Le temps passe très vite et j'arrive enfin en vas d'une côte annoncé qui devra durer 20 km !! Du jamais vu pour moi. Encore une fois, je me surprend très positivement car c'est là que je vais redoubler pas mal de monde. Il faut croire, définitivement, que mon petit gabarit me donne un bel avantage en montée. Même si je suis faible sur le vélo, au moins j'ai ça pour moi !
J'arrive en haut du col de l'ecre un peu entamé quand même, mais pas démonté non plus. Petite déception car je réalise que mon sac de ravitaillement personnel n'est pas là-haut, comme prévu. Pas de sandwich à la confiture pour moi, donc ! Pas grave, je continuerais de m'envoyer les barres énergétiques distribués par les bénévoles. Cela me convient très bien, donc pas de raison de s'inquiéter. Je continue ma route pour les 110 bornes restantes qui se dérouleront, dans l'ensemble, assez bien. J'avais mal anticipé quelques grosses autres côtés (notamment au km 110, elle me prend par surprise et me fait assez mal !) mais je roule à mon rythme sans stresser outre mesure. Les paysages sont vraiment magnifiques. L'arrière-pays niçois en vélo est un bonheur incroyable. Les athlètes avec qui je parle me confient tous redouter le marathon qui se rapproche. Pour ma part, je l'attends avec impatience. C'est bien celle des 3 épreuves que je redoute le moins. Dans ma tête je me suis toujours dis : "Si tu arrives à poser le vélo, tu finiras ton épreuve, quoi qu'il arrive !"
Au km 140, je croise mon père sur le bord de la route qui crie comme un fou ! Un bon coup de motivation pour finir le parcours. Pas le temps de m'arrêter pour l'embrasser mais le cœur y est ! De même, quelques 10zaines de km plus tard, c'est ma team support lyonnaise qui m'encouragera avant que je redescende sur Nice. Que du bonheur, encore une fois !

L'arrivée sur la promenade des anglais est un peu déprimante. Alors qu'on est encore sur le vélo, on voit que des centaines de personnes ont déjà attaquées leur marathon. Pas grave : "à chacun son rythme  !" Je pose mon vélo et fais une transition de papy en 7 minutes.. Une fillette de 8 ans, tout au plus, me tartouille de crème solaire ne me criant "Allez monsieur !! Allez !!" Je suis déjà au bord des larmes. Mais il n'est pas encore temps de se laisser aller. Pour vous donner mon sentiment à ce moment là, je fais un bref retour sur le chrono. Quand je me suis lancé dans l'aventure, en Octobre dernier, je voulais juste finir mon IronMan dans les temps limites. Au fur et à mesure de l'entraînement, je me suis toujours un peu monté mes ambitions. Arrivé à Nice, je m'étais dis que cela était jouable en 13 heures, si tout se passait très bien. Mais, soyons clair, même le finir en moins de 15, voire 16 heures aurait fait de moi le plus heureux des hommes. Or... Au moment où je dépose mon vélo, l'horloge affiche 08h00. J'ai pris 06h40 sur le vélo. Un rapide calcul dans ma tête et je me dis que les 13 heures sont jouables. Sur mon marathon en septembre dernier, j'avais fais 04h09. Je me dis qu'en gérant bien, je peux aujourd'hui le courir en 5h et faire le "Sub 13", comme on dit.



Je me lance donc avec de belles idées en tête. Et là... C'est magique. Je cours à 12 kmh sans ressentir de fatigue particulière. Bref, je cours bien plus vite que prévu et tout à l'air de bien se passer. Je crois, très sincérement, que cela est dû à l'ambiance si particulière sur le marathon final. Comprenez-moi bien... Le marathon est composé d'une ligne droite de 5 km que l'on fait en aller et retour 8 fois. Le public, massé par milliers auprès des barrières, passe sont temps à nous encourager avec ferveur. De plus, on croise constamment les autres athlètes sur toute la durée des 42 km restants !
Maintenant, laissez-moi vous résumer la situation en 3 temps. D'abord, le plus important, ma famille et mes amis qui avaient d'immenses banderoles et qui criaient mon nom à chaque passage. Ils avaient presque l'air encore plus épuisés que moi. Mon père au bord des larmes à chaque passage, ma copine qui me crie que je suis le plus beau, mes amis qui m'envoient tout leur amour dans la face, ma mère qui a une banderole "Henri, mon fils chéri", ma petite sœur qui me crie que je suis son héro... Bref, comment peut-on une seule seconde ne pas se dire qu'il faut continuer dans des conditions pareilles ?
Ensuite, le nombre impressionnat de gens qui me connaissaient de par ce blog ou par le forum OnlineTri et qui me disaient qu'il m'avaient suivi et que c'était "grand" ce que j'étais en train de faire... Pfiou, les gars !! Trop de pression sur mes épaules là !! Mais pareil, énormément d'amour qui m'arrive en pleine face, c'est juste génial !
Enfin, je dois être le seul candidat avec du poil sur tout l'IronMan.. Alors on me reconnaît facilement. Rapidement, le public s'est mis à crier "Cours forrest, cours !" à chacun de mes passages. Par chance, j'aime beaucoup ce film, ce qui m'a permis de rêver un peu pendant le marathon à cette image du coureur barbu !

Le premier semi se passe très bien, à 12 kmh de moyenne ! Je suis largement au dessus de mes prévisions !! Je cours mieux que lors de mon marathon sec à Lyon. Tout semble aller pour le mieux. Et là... Après quelques rencontres marquantes (notamment pakinator, un fou qui a fait l'épreuve en vélo-bleu, l'équivalent des vélib à nice !) je comprends que je peux faire mon épreuve en 12 heures. Dans le petit monde du triathlon, 12 heures sur un IronMan est déjà une belle réussite. Pas le record mondial, hein, mais un résultat donc on peut être bien content. D'autant plus quand c'est le premier. Cela ne m'avait jamais effleuré l'esprit.. Que je pouvais faire 12 heures. Or, le chrono semble optimiste. Il me reste un peu plus de 2 heures pour faire mes 21 kms restantes. Cela me semble jouable.

Maintenant, je vais vous dire quelque chose. Pendant toute la course, depuis 06h30 du matin, j'ai gardé un grand sourire sur toute l'épreuve. Tant que j'avais du souffle pour le faire, je remerciais tous les gens présents. J'étais heureux et je voulais le communiquer, je voulais le partager. Là, il était 16h30 environ. J'avais deux heures devant moi pour réaliser l'impensable à mes yeux : faire 12 heures. Pour ceux qui ont suivi, mon histoire personnelle a été marqué par une action fantastique engagé par des triathlètes du coeur sur le forum OnlineTri. Ils m'ont offert, monté, et peint un magnifique vélo. Je savais, à ce moment là, qu'un post spécifique devait tourner à 100% sur le forum, scrutant tous les temps de passage de gars engagés sur Nice. Et je savais que, tout particulièrement, ils allaient commencer à s'emballer en voyant mes temps intermédiaires. A partir de ce moment là, j'ai pensé à eux comme jamais. Ma famillle, mes amis... Pour eux, le chrono ne leur parle pas vraiment. Mais sur le forum, je savais que leur offrir un 12h était le plus beau cadeau que je pouvais leur faire. Je voulais qu'ils soient non pas fiers de moi, mais tout simplement heureux, je voulais qu'ils vibrent avec moi. Et sur internet était actualisé, tous les 5 km, mon temps de passage en direct. Alors, sur les derniers 21 km, plus aucun sourire sur mon visage, juste cette pensée : "Bats-toi ! Bats-toi pour les gens qui ont cru en toi !!" Et là je suis rentré dans une course contre moi-même.

Du 30ème au 40ème km, tout allait encore à peu près bien. Enfin, bien sur, tout cela est relatif !! On a déjà 10 heures d'épreuves à haute intensité derrière soi. Mais c'est surtout sur les 10 derniers kilomètres que mon chemin de croix à commencé ! L'horloge avançait. Il me restait 1 heure pour parcourir 10 km. Je pouvais le faire, je devais le faire ! Et j'ai couru. Dans la douleur extrême, j'ai couru. Je ne pense pas avoir autant souffert physiquement de ma vie  que pendant les 5 derniers km du marathon. Mais il fallait courir, encore courir.
Et cette arrivée qui se dessine à l'horizon. A 1 km de la fin, je recroise Thierry Sourbier qui partagera mon bonheur jusqu'à l'arrivé. Avec ses 10 kg de matériel sur le dos, il me prendra en photo jusqu'au bout. Il me dira : "Alors, ca y est, tu vas être finisher !". Je lui expulse mes derniers souffles : "Je vais le faire..." Et me voilà rentré sur la ligne d'arrivé. Les gens sont fous, ca hurle de partout. Toute ma famille et mes amis sont là. Je prend le temps de m'arrêter pour les serrer dans mes bras. Le moment est magique, je vais m'effondrer. Ma petite soeur me rejoint sur le tapis final... Je sprint jusqu'à l'arrivé. Un coup d'oeil à l’horloge avant de passer sous le porche : 11H47.

Je franchis la ligne. Je hurle de joie. Je suis en transe. Je m'effondre quelques mètres plus loin. Parfois, la vie est tellement belle. Merci à vous tous, je vous aime tous. Vous m'avez donné tellement d'amour sur cette épreuve. J'ai couru pour vous... Mais surtout, j'ai couru grâce à vous.

ANYTHING IS POSSIBLE 





Ps : Si certains d'entre vous ont quelques photos à me faire passer, je vous laisse me mettre votre mail dans les commentaires. Je n'ai que peu d'image, au final, de cette journée fantastique. Merci d'avance.





samedi 22 juin 2013

Merci

Merci
Henri Clément





Demain, je pars pour moi.
Demain, je pars aussi pour vous.


Merci, merci à tous. Je ne vais pas tous vous citer. Je vous tiens tous dans mon coeur. Vous allez tous courir avec moi

Merci à tous.

jeudi 20 juin 2013

T'va voir ta gueule à la récré !

Que ce soit par les dégâts du temps ou par l'épée, Aragorn mourra et rien ne pourra te réconforter, rien ne pourra soulager la douleur de son trépas. Il en viendra à mourir, une image de la splendeur des rois des Hommes dans une gloire non ternie avant la destruction du monde. Mais toi, ma fille, tu erreras sans fin dans les ténèbres et le doute, comme la nuit d'hiver qui tombe sans bruit. Ici tu demeureras, prisonnière de ta douleur, sous les arbres qui dépérissent jusqu'à ce que le monde ait changé et que les longues années de ta vie se soient écoulées totalement. Arwen, il n y a rien pour toi ici, hormis la mort.

Elrond


En Normandie, quelques côtes quand même !

Ca y est, j'ai 24 ans. Le temps passe. Les années défilent. Hier, c'était le temps du bilan. Du chemin a été parcouru cette année, un beau chemin. J'ai été très chanceux, dans beaucoup de domaines.

Sportivement, je suis un novice avec les plus nobles intentions. J'espère que mes ambitions (trop grandes pour moi, c'est sûr !!) se concrétiseront dans 3 jours.

Mon année d'étude s'est passé pour le mieux. J'ai eu de très belles offres pour la suite de mon master qui viennent de tomber. Cela réchauffe le coeur. Je n'aurais pas pu assumer de rater une année de Master sous prétexte que je me suis mis à faire du triathlon. J'aurais manqué de respect envers mes proches.

Artisitiquement, j'ai réussi à écrire mon livre. Et je viens de me faire livrer la version finale de l'enregistrement d'un album que j'ai réalisé il y a quelques temps avec un pur génie de la musique. Une collaboration avec Dj Armageddon pour un album de Drone... Du bonheur. Disponible exclusivement en Cassette audio ! 

Sur le plan personnel, je vis toujours avec la plus merveilleuse des femmes. Elle est, en ce moment même, parti à Tours pour passer ses examens. Le vrai courage, dans notre coupe, c'est elle qui le tient. J'ai beau faire beaucoup de sport (c'est voyant, pimpant.) elle travaille 10 fois plus que moi dans son domaine pour réussir ses objectifs. C'est elle qui Fight Finish !
De plus, cela a été une belle année pour revoir mes proches. J'ai profité d'un stage d'étude pour rentrer en Normandie, mon berceau familial. J'ai une sœur de 16 ans... C'est dur de se dire qu'elle a grandi sans qu'on puisse être là quand elle en avait besoin.

Aujourd'hui, à défaut d'aller voir l'homme d'acier, je vais aller voir le "Man of steel" au cinéma. Sur que je vais bien pouvoir y trouver un peu d'inspiration pour Dimanche. Ce soir, un petit "Retour du roi" de derrière les fagots, et je serais prêt !!

Demain, départ pour Nice et enregistrement du dossard... Here we are, baby !!





mardi 18 juin 2013

Souvenirs et perspectives

Le meilleur moyen de résister à la tentation, c'est d'y céder.
Oscar Wilde

Sur le GR20 - Avec Thomas Roux


Des belles randonnées, j'en ai fais de belles randonnées. On a passé de bons moments, on a vu du pays je vous le dis ! Et toujours il a fallu qu'on pousse un peu plus loin. Au départ, on marchait pour le plaisir. Et puis, au fur et à mesure des rencontres, on nous dit : "Et le Gr20, tu connais ?"... Et puis on y va !

J'ai eu beaucoup de chances jusqu'à lors. Mes proches ne m'ont jamais mis de frein dans toutes mes envies, aussi folles (bêtes) soit-elles. Le bac en poche, on m'a laissé prendre un car pour aller en République tcheque, traverser une partie de l'europe de l'est à pied. Seul, je me suis même pris 3 mois sabatiques en pleine période scolaire pour aller traverser l'Italie du Nord au sud !
Qu'est-ce qu'on a pu rigoler, quand même !

Heureusement qu'il me reste quelques photos de tout ça. Mon jardin secret. Ce sont mes souvenirs, je les garde comme dans un petit musée. Ils me donnent beaucoup de force pour continuer de rêver. Et justement, de quoi je rêve ? Et bien voilà, je me suis amusé à planifier mes objectifs à long terme. Que ma famille ne s'inquiète pas trop... Mais malheureusement, quand j'ai ce genre d'amours en tête, difficile d'arrêter ! 


Triathlon

Course à Pied

Randonnée


Hawaï (Lottery)

Norseman (Lottery)

SaintéLyon

Diagonale des fous

100 km de Millau

Marathon de Paris

Marathon de New York

Marathon des sables

Stevenson

Tour du Mont-Blanc

Saint Jacques de Compostelle : Chemin portugais

 

Vélo

Natation

Divers


Paris-Brest-Paris

Tour de France des frontières

Le Havre – Saint Jean Pied de Port

Traversée de Lyon

Marathon de natation

Thoug Mudder



Bon, j'ai toute ma vie hein !!

dimanche 16 juin 2013

Mes héros

Les modèles, c'est un soi idéalisé.
Edouad Baer


A une semaine, une semaine pile, du jour que j'attends depuis si longtemps. Je voudrais partager avec vous un bout de ma vie. Et tout particulièrement ce qui a toujours marché comme un moteur chez moi. Tout le monde a ses modèle, ses héros. Je ne sais pas tout à fait comment cela fonctionne chez les autres. Moi, mes héros ont toujours été des puissances qui me servaient quotidiennement pour avancer. Il faudrait que vous demandiez à ma copine combien de fois, par exemple, je peux lui parler du seigneur des anneaux avec des yeux qui pétillent. Ce n'est pas seulement que j'aime ces figures, c'est que j'y crois. Qu'elles me donnent envie d'avancer, qu'elles me poussent, qu'elles m'inspirent. Je n'ai jamais vraiment fais quelque chose pour ressembler concrètement à ces modèles... Je peux admirer Fidel Castro sans jamais avoir été communiste. Et m'émouvoir de l'idéal d'un Jordan sans jamais avoir eu envie de faire du basket. C'est plutôt que je me sers de leur combat pour nourrir les miens. Et mes héros, sans eux, je n'aurais jamais pu aller si loin. 
Alors voilà, laissez-moi vous faire les présentations d'une petit liste non exhaustive. Une liste des quelques-uns qui m'ont profondément marqués.

1. Fidel Castro et Guevara
Je ne me souviens plus si j'ai déjà pu être politisé. Même dans le sens noble du terme, je ne crois pas avoir jamais cru en quoi que ce soit. J'ai découvert le Che avec un film : Carnet de voyages. Je me suis mis à lire et à lire plein de livres sur Cuba. Des anti, des pros, des sans-avis, des casse-couilles, des passionnés... Quoi qu'on pense de Cuba et de Castro sur le plan politique, beaucoup d'entre vous doivent conspuer ce qu'il appelleront un dictateur, je suis tombé amoureux des cubains par romantisme. Romantisme d'une lutte manichéenne : une lutte révolutionnaire pour renverser un dictateur tyrannique. J'ai été très renseigné sur toute la question cubaine mais cela ne m'intéresse plus vraiment aujourd'hui. Ce que je garde de mes héros, c'est la beauté du sacrifice. Le geste simple contre la peur. J'ai aimé Guevarra comme un chevalier qui lutte contre un dragon. Et d'ailleurs, puisqu'on en parle... Porterai-je encore la barbe avec tant d'ardeur si ce n'était comme un clin d'oeil à mon attachement aux guérillero. Pas sûr. Souvent, on s'imagine ma barbe comme une marque musulmane... On est loin du soleil cubain.

2. Ali / Rocky
Faisons d'une pierre deux coups en mélangeant les styles. Le vrai boxeur contre la bête de cinéma. Pour moi, cette différence n'est pas si marqué. En fait, ce n'est pas tant le vrai Ali que j'ai admiré, pas du tout même. Ce qui m'a marqué, et qui me pousse encore, c'est le film Ali. Un film pas forcément grandiose dans lequel Will Smith endosse le rôle du great one... Et cette fin qui résonne encore dans mes oreilles. "Tu cherches le second souffle, mais saches que tu es face à un homme qui est prêt à mourir plutôt que de te laisser gagner".


Et Rocky... Rocky que je n'ai découvert que l'année dernière !! Rocky qui aura changé tellement de choses. C'est incroyable le nombre de personnes qui se trompent sur cette saga. Comprenez-moi bien... Je ne dis pas ça pour me la péter mais pour défendre ce putain de film : ma copine et moi sommes plutôt adeptes des films dits d'auteur, les production Arte quoi ! Mon film préféré, cette année, a été Holy Motors. Bref, je ne suis pas particulièrement friand des films blockbusterisés, ou des grosses productions bien lourdes. Et le nombre de gens qui se moquent, lorsqu'on leur parle de rocky, en s'imaginant un gros film de bof style Shwarzenegger avec tout qui fait que péter. Et ces phrases assassines : "Ah ouai, Adrieeennnne !". Sérieusement, matez-vous les rocky. C'est pas possible que vous puissiez tenir ce genre discours si vous vous êtes déjà posé devant un de ses films. Les personnages sont tellement beaux.. Les dialogues, la réalisation. Bref, rien à voir avec les raisons qui font que j'aime Rocky comme modèle, mais un vrai coup de geule : Rocky, c'est un bon film, merde !!

3. Michael Jordan
J'ai déjà eu l'occasion d'en parler... Le chiffre 23 qui est resté gravé dans ma mémoire très longtemps lorsque j'étais gosse. Me disant : "Un jour, j'aurais l'âge qui correspondra au numéro du maillot de Jordan. Et cette année là, j'aurai intérêt à avoir fait quelque chose de ma vie !" Et ben... Fuck ! Mon anniversaire est mercredi, le 19, et j'avoue que j'aurais aimé courir mon IronMan avant d'avoir fini mon année, avant de prendre mes 24 ans. C'est sincèrement mon seul regret concernant ma préparation.
Jordan a été un héro pour moi. Un noir chauve, mon nemesis physique ! Et pourtant, ce que j'ai pu pleuré en regardant des match de légende. Dans 50 ans, je raconterais toujours à mes enfants que le plus grand sportif, c'était un Bulls. Et que rien ne le dépassera jamais !


4. The rock
If you smeeeeeeeeeellllllllll what the rock is cooking ? Aie aie aie, ce que j'ai pu aimer le catch étant plus jeune. Par curiosité, je m'y intéresse encore un peu maintenant. C'est toujours un plaisir de suivre quelques feuds. Mais mon véritable amour pour le catch a surtout traversé mes années collèges. Je me levais à 6H00 le samedi pour regarder les matchs sur Canal +. Et dans toute cette petite clique de gladiateurs, comme tous les gens de mon âge, je suis tombé en admiration pour le rock. Il était majestueux, il était aigle.



5. Le seigneur des anneaux 
Malgré tous mes efforts, impossible d'arracher un personnage plutôt qu'un autre de ce qui aura définitivement le plus influencé ma vie. Je me souviens encore de manière très nette le jour où mon parrain m'a offert les trois tomes du seigneur des anneaux. J'avais 12 ans et n'étais vraiment pas convaincu par sa surprise. Après l'avoir laissé un an au placard, j'ai quand même commencé. Ma première fois. Quelle explosion ! Et depuis, je le relis encore et encore, retrouvant toujours mes amours de jeunesse, leur donnant un nouveau sens, plus de force encore. Aragorn, mais aussi Theoden, Boromir ou Eomer, voilà mes vrais héros. Ceux qui m'ont bercé, qui m'ont fait rêvé la nuit. 
Et avec quel bonheur je peux dire que mon amour pour les livres n'a pas été gaché du tout par les films qui en ont été tirés. Avec quelle bonheur je m'enchaîne cette trilogie au moins une fois par an, si ce n'est plus, avec ma belle qui aime aussi à se replonger en terre du milieu. Personne ne me l'a jamais offert. Tout le monde trouve surement ça trop bof, trop ringard, trop con, mais je le dis encore une fois. Le seul cadeau d'anniversaire que je souhaite, le seul vrai truc qui me manque vraiment, c'est une réplique d'une épée du seigneur des anneaux. Arrêtez de m'acheter des palliatifs tous les ans. Mettes-vous tous ensemble, ou même demandez-moi de l'argent pour l'acheter je m'en fous, mais que quelqu'un m'offre une réplique d'une épée du seigneur des anneaux !! Je veux soulever Elendil ! (Ceci est un énième appel désespéré à mes proches qui n'ont pas d'idée de cadeaux mais qui s'arrangent toujours pour éviter de m'offrir celui-là !! Ah ah ah)
Bref, tout ça pour vous dire que j'aime le seigneur des anneaux comme un fou, comme un vrai fou. Que je peux parler d'un dialogue de deux lignes pendant des heures et des heures. Que lorsque j'ai peur, je pense à la charge du rohan. Que lorsque je veux me donner du courage, je pense aux hommes de l'ouest. Traitez-moi de geek, pauvres fous... C'est beaucoup plus que ça.




jeudi 13 juin 2013

Unforgiven

C'est l'imagination qui perd les batailles
Joseph de Maistre

Epicness level : Hulk

Je vous invite vraiment à mater cette vidéo. Voyez-vous, j'ai la bande originale du film qui tourne dans mon mp3, lorsque je cours. Et dès que cette musique arrive, tous les citadins de Gruchet peuvent m'entendre pousser un cri de rage. Je me prends alors pour Hulk. Et sincèrement, je vous le dis, il faudrait plus qu'un tank pour m'arrêter.

Aujourd’hui, en exclusivité pour mon blog, mes temps de natation !
Sur 6*500 m, j'arrive à tenir régulièrement en moins de 9 minutes (08m45 pour 2 séries !) Bref, la vie est vraiment chouette ! J'ai fais d'énormes progrès en crawl. Il y a encore 3 mois, il m'était impossible de descendre sous les 2 minutes au 100 mètres en bourrinant. Aujourd'hui, je réalise les temps sans (trop) me fatiguer. Un grand merci à Patrick qui m'a transformé en Micheal Phelps du pays de caux !!! Sans lui, j'aurai galéré sans progresser, comme durant tous les premiers mois de ma prépa. Quel bonheur quand même de se rendre compte que les efforts n'ont pas été vains.

Je reçois beaucoup de messages de soutien en ce moment. Ils viennent de partout, de France et de Navarre... Vous n'imaginez pas comme cela compte pour moi. Je suis aujourd'hui dans la dernière ligne droite. Et que c'est bon de se sentir supporté par vous tous. Une dédicace toute particulière à mes potos du GR20, l'équipage de skiffy !! Tout ce défi a démarré sur le sentier, et vous êtes toujours là à me donner des nouvelles.. Vous assurez !

Sur ce, je vous souhaite à tous de réussir dans vos défis qui approchent. 

- Arnaud, je pense à toi. J'ai envie que ça marche, ça va marcher. 
- Tim, lâche-rien, et surtout ne me lâche pas ! 
- Vincent, intérêt de t'inscrire à Paris-Brest-Paris avant de plus pouvoir tenir sur un vélo, c'est le moment ! La douleur est temporaire, le souvenir restera.
- OLT, sans vous, j'aurais tout arrêter. Je courrais grâce à vous, et pour vous !



mardi 11 juin 2013

La panthère normande

« Celui qui, sans trahir les matériaux ni les programmes modernes, aurait produit une œuvre qui semblerait avoir toujours existé, qui, en un mot, serait banale. Je dis que celui-là pourrait se tenir pour satisfait. Car le but de l’art n’est pas de nous étonner ni de nous émouvoir. L’étonnement, l’émotion sont des chocs sans durée, des sentiments contingents, anecdotiques. L’ultime but de l’art est de nous conduire dialectiquement de satisfaction en satisfaction, par delà l’admiration, jusqu’à la sereine délectation. »

Auguste Perret



Je me souviens encore des mots durs que j'ai pu avoir pour Le Havre. On est idiot quand on ne connait pas. Et pourtant, j'ai grandi si près du joyau. A quelque 30 km, j'aurai du profiter du vieux port, profiter de ces quartiers reculées. Je voyais Le Havre à travers ses rues commerçantes et ses vendeurs de glace sur la plage. Je pensais Le Havre depuis son skate park sur la mer. 

Et ce que je loupais... Les portes conteneurs qui arrivent dans le port. Les docks, vieilles maisons et usines désaffectés. C'est un peu le Liverpool de The Full Monty, mais sans anglais donc sans prétention. C'est un rêve, une ville figée. 

Et pour l'entraînement alors ? Quelques coulées dans la mer du Havre. La température de l'eau était de 12 °C, je vais pas vous mentir, je n'ai pas traîné. 600 mètres environ, je crois, m'ont suffi pour tester la combinaison en mer. Dès que je mettais la tête dans l'eau, le froid me compressait le cerveau. Comme si j'allais exploser, comme si un étau avait été placé entre mes tempes.Mais je suis content de l'avoir fait. Ma préparation n'aurait pas été complète sans une visite au Havre, sans une baignade au Havre. Où comme on le dit dans la famille, "sans une baignade à Le Havre". Je crois que c'est parcequ'on aime cette ville qu'on refuse de lui enlever son Le : majestueux, c'est à Le Havre, pas au Havre.

Je m'égare. Je m'expose. Et voilà que je me mets à parler de mes amours sur mon blog. On commence par tenir un carnet d'entraînement, on finit par tenir un journal intime comme une jeune fille de 13 ans. Tant pis, tant mieux.

samedi 8 juin 2013

One more time ! (We're gonna celebrate)

Rien n'est définitif avant la fin
Simon tripnaux




1er Tri, etcetera...
Dimanche 2 Juin, premier triathlon de ma vie dans la commune de Fains. Pour les distances, je me suis lancé sur du M : 1500m Natation / 45 km de vélo / 10 km de course à pied. Autant dire le quart de ce qui m'attend dans 2 semaines. Faisons donc le traditionnel CR (Compte-rendu), comme disent les habitués du triple-effort.

Arrivé sur place environ deux heures avant le départ, je brûle d'envie de me tâter à mon premier essai. Beaucoup de stress aussi. Énormément de stress. J'enfile ma combinaison de natation 20 minutes avant le départ. Je tourne en rond dans le parc à vélo. A l'heure du briefing, la tension monte. Il faut assumer, il faut se jeter dans l'eau du lac. Une eau à 16 degrès. Etrange sensation que de porter une combinaison : on a absolument pas froid au corps mais notre tête est littéralement gelé.
Le sifflet sonne le départ et, dans le même temps, mes lunettes de natation explosent. Pression supplémentaire. Je fais un noeud à l'élastique, priant pour que ma solution de fortune tienne le coup. Ce jour là, Dieu devait écouter puisque pas une goutte d'eau n'est passé ! Quoi qu'il en soit, avec le froid et le stress, mon premier 500 mètre est une catastrophe. A court de respiration, je ne mets pas la tête sous l'eau une seule fois !! Un crawl d'enfant... 
Avant la nat
Après la nat
Heureusement, je me ressaisis lors de la première sortie à l'australienne. Le kilomètre suivant passera très bien. Même si on a qu'une hâte : monter sur le vélo, retrouver de l'air, respirer. Mon temps est correct, je passe l'épreuve en 25 minutes et passe 3 minutes en zone de transition. C'est qu'il m'en faut du temps pour passer par les toilettes et me changer intégralement. Sur les 200 participants, je serais le seul à faire le grand show : strip intégral devant une foule en délire. Des photos compromettantes existent : nu comme un vers, je me prélasse un peu avant de monter sur le vélo. Au final, je sors du parc à Vélo à la 65ème place (sur 200). Je ne le sas pas encore à ce moment là, mais je vois bien un bon paquet de nageurs encore dans l'eau, cela me rassure.

Bien, il faut maintenant rouler ! Et quelle bonne surprise d'avoir de bonnes jambes. Il faut savoir que le triathlon est, par son format, avant tout un sport de cycliste. C'est là qu'on gagnera (ou perdra) proportionnellement le plus de temps. Or le vélo, c'est vraiment mon point faible. Comme prévu, je me fais donc bien gratter par quelques fusées : Casques profilés, vélo à 10 000 euros et... Jambes en acier trempés !! Pas grave, j'arrive quand même à garder une bonne moyenne sur l'ensemble du parcours : 32,5 kmh. Et puis, je reste bien appuyé sur mon prolongateur, comme un vrai triathlète. Bref, je réussis à tout ce que j'échoue à faire en entraînement. L'émulation de la course, ça joue vraiment.


Je finis mon vélo en 1h30 environ (plus le temps exact en tête) et il est temps de partir sur une course à pied dont tout le monde parle depuis ce midi. En effet, la particularité de ce tri est qu'il donne aux concurrents le plaisir de monter une très (très) longue côté bien raide. 
En posant le vélo, j'ai de très bonnes sensations. Le temps de mettre ma montre pour m'indiquer ma vitesse : Woow, 14 kmh... Une vitesse à laquelle je ne cours jamais ! Tant que ca va, je me dis que je vais continuer. J'annonce à mon beau-père, venu m'accompagner, que je le sens bien. Et effectivement, malgré la pente, je garde la même moyenne. Au final, je suis à 13,84 kmh de moyenne sur les 10 km, ce qui est cool. Je finis ma course à pied en 42 minutes avec le 30eme temps sur cette partie.




Temps total : 2H38. 
Impression : Du bonheur !

Point positif : 
 - Bon temps en natation malgré mes premiers 500 mètres ratées. Je revois mes ambitions pour Nice à la hausse.
- Course à pied comme un lièvre. Mais là, ça ne change rien pour Nice où je n'aurais pas cet état de fraîcheur qui me permettra de courir vite. J'assurais avec un petit 10,5 kmh... Je rêve d'un marathon en 4h.

Point négatif :
- Beaucoup trop de stress en début de course.
- Malgré un entrainement hebdomadaire très axé sur le vélo, j'ai quand même beaucoup de mal à avoir un niveau correct par rapport à ce que donnent les triathlètes. Ça va faire mal à Nice.


Et sinon, pour Nice : 
Henri Clément, Dossard n°261

This is the end... This is the end, my friend !

samedi 1 juin 2013

Vérification Combinaison : Chek !

There is only one who is all powerful, and his greatest weapon is love.


Stan  Lee



Ok, je suis en chaussette.
Ok, je suis dans mon jardin.
Ok, j'ai pas un physique d'athlète.
Ok, j'ai l'air d'avoir fumé un joint.
Ok, y a carrément mon chat qui s'inscruste sur la photo.

Ok, ok ok. Mais quand même, on s'y croirait un peu, non ?! :)