mercredi 8 mai 2013

I wanna rock !

Lorsqu'on se défait d'un vice, on s'éprend d'un autre
Michel Audiard

Always...




Etrange comme je maîtrise mal le vélo. Je veux dire : un vélo, ça semble pourtant être un outil des plus simples, non ? Et pourtant, je vais souvent plus vite en faux plat montant que sur du plat. Ma vitesse s’accroît lorsque je dois fournir un peu plus d'effort. Dans les légères pentes, je sens mes cuisses, je pousse, je tire et j'avance plus vite. Sur le plat, je dois avoir tendance, sans m'en rendre compte, à me laisser porter. Résultat, une stratégie de course complètement ridicule !

Aujourd'hui commence pour moi, comme pour beaucoup de fonctionnaires chanceux, une semaine de repos presque complète. Avec ces deux jours fériés qui tombent si bien et un "pont" que l'on m'a offert pour Vendredi, je peux en profiter pour travailler le vélo. Malheureusement, la météo n'est pas clémente. Si Vincent, mon beau-père amateur de sport à 2 roues, m'a assuré ne jamais regarder la vitesse du vent avant de faire ses sorties, je vois mal comment ne pas se décourager face à la prévision de demain : 80 kmh de sud -Est !? Sérieusement... Bon, je dis ça mais je sortirais quand même le bike ! Pas d'excuses chez les triathlètes ,on est des gars à la dure !! :)

En attendant, ma vie poursuit son chemin. Je commence à sérieusement scruter les détails qui feront ma course. Alors qu'il y a 8 mois, je me moquais un peu des discussions : "A nice, ya pas 180 km, yen a que 178, c'est mon compteur GPS qui me l'a dit", c'est aujourd'hui moi qui retourne vers les mêmes personnes pour leur demander plus de renseignement sur ces fameux centaines de mètres manquants. 
Préparation mentale aussi puisque je me mate quelques photos de méduses tous les jours, histoire de lutter un peu contre ma peur des ces animaux visqueux. Je n'ai même pas peur de me faire piquer, c'est plutôt de l'ordre de la phobie, du dégoût, d'une réaction épidermique à la vue de ces animaux gluants.. Purée, dire que j'ose à peine me baigner à Etretat de peur d'en rencontrer une, il va falloir que me jette dans la baie de Nice en pleine saison des méduses. Ah la la... Je suis même persuadé que si j'avais pensé à ça en novembre, cela aurait été une raison amplement suffisante pour m'inscrire sur une autre épreuve de type IM. Aujourd'hui, plus le temps de niaiser, il faut simplement le faire !

En attendant, profitons tous calmement de ces moments de repos dans nos semaines chargées.
Amen.






1 commentaire:

  1. J'ai nage sur la prom de Nice Samedi matin pendant 4 bornes et je n'ai pas vu une meduse.

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