samedi 23 mars 2013

Empire Strikes Back


Comme il convient de prendre toutes choses au Japon,
Passer du côté de l’inconnu.
Olivier Secardin




Cela fait maintenant tellement longtemps. Ce blog est un étranger. Trop de semaines passées sans venir et, pour cause, une mauvaise blessure au genou qui m’a mis à terre. Depuis mon retour du ski, il m’est impossible de courir plus de 30 minutes sans qu’une douleur me lance très fortement et que je sois obligé de m’arrêter. J’ai consulté un ostéo, un kiné, un médecin du sport et maintenant un podologue sans pour l’instant avoir beaucoup de résultat. J’attends avec impatience mes semelles pour Mardi soir afin d’essayer de courir et voir ce que dit mon genou.

La nuit, je cauchemarde qu’un IRM révèle une fracture ou un truc bien plus grave que les médecins ne détectent pas à la main. Cette douleur, toujours là après trois semaines de repos en CAP, me fait peur. Une tendinite devrait se calmer petit à petit… Pas là. Je continue de bien m’entraîner : de très bonnes séances natation et des sorties longues en vélo. Mais toujours avec cette ombre qui plane au dessus de ma tête : et si ton IronMan était déjà mort. Pas parce que je prends trop de retard en CAP (je vais les courir ces foutus 42 km) mais parce que j’ai peur qu’on décèle une vraie blessure.

Et si ? Et si… Et si tu avais fais tout ça pour rien. Et si tu continuais de patauger dans le vent ? Garder la motivation en ces circonstances est extrêmement difficile. Il ne faut pas y penser trop souvent, mais comment faire lorsqu’on s’est fixé un objectif de la sorte dans sa vie ? Je n’ai plus qu’à supplier mon corps pour que cela ne soit qu’une mauvaise passe. On en traverse tous.

Encore heureux, le triathlon est un sport qui permet de se concentrer sur les autres disciplines lorsqu’un arrêt technique est obligatoire dans l’une d’entre elles. Et que de bonheur de voir que je progresse en natation (même si je suis un gros boulet à côté de beaucoup d’amis triathlètes) ! Grâce aux conseils d’un MNS bien avisé à Gravenchon, chaque heure passé dans la piscine me permet d’avancer encore un peu plus vite. Que du bonheur. Pareil pour le vélo où j’ai pu rejoindre un groupe qui me permet de faire des sorties de 100 km sans trop m’ennuyer.

Si seulement mon genou pouvait revenir, si seulement… La vie serait si belle !

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