Comme il convient de prendre toutes
choses au Japon,
Passer du côté de l’inconnu.
Olivier Secardin
Cela fait maintenant
tellement longtemps. Ce blog est un étranger. Trop de semaines
passées sans venir et, pour cause, une mauvaise blessure au genou
qui m’a mis à terre. Depuis mon retour du ski, il m’est
impossible de courir plus de 30 minutes sans qu’une douleur me
lance très fortement et que je sois obligé de m’arrêter. J’ai
consulté un ostéo, un kiné, un médecin du sport et maintenant un
podologue sans pour l’instant avoir beaucoup de résultat.
J’attends avec impatience mes semelles pour Mardi soir afin
d’essayer de courir et voir ce que dit mon genou.
La nuit, je cauchemarde
qu’un IRM révèle une fracture ou un truc bien plus grave que les
médecins ne détectent pas à la main. Cette douleur, toujours là
après trois semaines de repos en CAP, me fait peur. Une tendinite
devrait se calmer petit à petit… Pas là. Je continue de bien
m’entraîner : de très bonnes séances natation et des
sorties longues en vélo. Mais toujours avec cette ombre qui plane au
dessus de ma tête : et si ton IronMan était déjà mort. Pas
parce que je prends trop de retard en CAP (je vais les courir ces
foutus 42 km) mais parce que j’ai peur qu’on décèle une vraie
blessure.
Et si ? Et si… Et
si tu avais fais tout ça pour rien. Et si tu continuais de patauger
dans le vent ? Garder la motivation en ces circonstances est
extrêmement difficile. Il ne faut pas y penser trop souvent, mais
comment faire lorsqu’on s’est fixé un objectif de la sorte dans
sa vie ? Je n’ai plus qu’à supplier mon corps pour que cela
ne soit qu’une mauvaise passe. On en traverse tous.
Encore heureux, le
triathlon est un sport qui permet de se concentrer sur les autres
disciplines lorsqu’un arrêt technique est obligatoire dans l’une
d’entre elles. Et que de bonheur de voir que je progresse en
natation (même si je suis un gros boulet à côté de beaucoup
d’amis triathlètes) ! Grâce aux conseils d’un MNS bien
avisé à Gravenchon, chaque heure passé dans la piscine me permet
d’avancer encore un peu plus vite. Que du bonheur. Pareil pour le
vélo où j’ai pu rejoindre un groupe qui me permet de faire des
sorties de 100 km sans trop m’ennuyer.
Si seulement mon genou
pouvait revenir, si seulement… La vie serait si belle !
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